Les mots de...
LE MOT DE JEAN-MARC RICHARD
Il y a le cirque et il y a le Starlight.
Depuis quelques années on dit tout et rien sur le monde du cirque. Qu’il a perdu de sa magie, que plusieurs d’entre eux ont dû plier définitivement leur Chapiteau. Que pour continuer à avoir du public même les plus prestigieux doivent avoir recours à des stars de l’humour ou de la musique.
Mais où est donc le Cirque avec un grand C dans tout cela ? Et bien dans nos coeurs et nos souvenirs mais aussi dans la tradition d’une famille exceptionnelle. Les Gasser !
Une famille qui depuis des décennies cherche, réinvente et recrée chaque année la magie, l’émotion, et le lien avec le public, pour que le Cirque soit « un rond de paradis dans ce monde si dur et si injuste ». Il y a quelque chose de profondément humain dans l’engagement des Gasser à rendre la vie plus belle par le rêve et le spectacle. Comme si ce moment partagé sous le chapiteau nous donnait du courage et de l’envie de vivre.
Lorsque nous venons en famille au Cirque Starlight c’est une tradition qui réjouit et qui nous éblouit. Une tradition qu’il fait bon perpétuer avec la certitude d’un moment de tendresse et d’espérance dans la simplicité et l’imagination. C’est bien plus que du Cirque, c’est une histoire qui nous emporte au coeur du rêve. Ils sont si créatifs les Gasser, si imaginatifs, si heureux de partager qu’ils nous transmettent leur passion avec joie et conviction. Et cela fait tellement de bien. Ils transmettent aussi dans leur école de Cirque des valeurs essentielles au vivre ensemble.
A travers le temps ils ont enseigné le spectacle, le prendre soin de soi et des autres avec des heures de cours et des représentations qui ravissent ceux qui les donnent et les reçoivent. J’ai eu la chance de passer quelques heures avec eux dans ma caravane zébrée et j’ai découvert la joie, la persévérance et la passion de leurs élèves. Cela reste pour moi un exemple de bienveillance et de partage de connaissances et de valeurs.
Il y a tant de choses à dire sur la famille Gasser et celles et ceux qui font le Cirque à leur côté, mais le plus important et le plus beau c’est de venir voir, écouter et s’émerveiller.
Bon spectacle et longue vie à cette seule famille entièrement Suisse du monde du Cirque, les Gasser et leur, notre, Cirque Starlight.
Jean-Marc RichardProducteur animateur RTS Radio Télévision Suisse Il y a le cirque et il y a le Starlight.
Depuis quelques années on dit tout et rien sur le monde du cirque. Qu’il a perdu de sa magie, que plusieurs d’entre eux ont dû plier définitivement leur Chapiteau. Que pour continuer à avoir du public même les plus prestigieux doivent avoir recours à des stars de l’humour ou de la musique.
Mais où est donc le Cirque avec un grand C dans tout cela ? Et bien dans nos coeurs et nos souvenirs mais aussi dans la tradition d’une famille exceptionnelle. Les Gasser !
Une famille qui depuis des décennies cherche, réinvente et recrée chaque année la magie, l’émotion, et le lien avec le public, pour que le Cirque soit « un rond de paradis dans ce monde si dur et si injuste ». Il y a quelque chose de profondément humain dans l’engagement des Gasser à rendre la vie plus belle par le rêve et le spectacle. Comme si ce moment partagé sous le chapiteau nous donnait du courage et de l’envie de vivre.
Lorsque nous venons en famille au Cirque Starlight c’est une tradition qui réjouit et qui nous éblouit. Une tradition qu’il fait bon perpétuer avec la certitude d’un moment de tendresse et d’espérance dans la simplicité et l’imagination. C’est bien plus que du Cirque, c’est une histoire qui nous emporte au coeur du rêve. Ils sont si créatifs les Gasser, si imaginatifs, si heureux de partager qu’ils nous transmettent leur passion avec joie et conviction. Et cela fait tellement de bien. Ils transmettent aussi dans leur école de Cirque des valeurs essentielles au vivre ensemble.
A travers le temps ils ont enseigné le spectacle, le prendre soin de soi et des autres avec des heures de cours et des représentations qui ravissent ceux qui les donnent et les reçoivent. J’ai eu la chance de passer quelques heures avec eux dans ma caravane zébrée et j’ai découvert la joie, la persévérance et la passion de leurs élèves. Cela reste pour moi un exemple de bienveillance et de partage de connaissances et de valeurs.
Il y a tant de choses à dire sur la famille Gasser et celles et ceux qui font le Cirque à leur côté, mais le plus important et le plus beau c’est de venir voir, écouter et s’émerveiller.
Bon spectacle et longue vie à cette seule famille entièrement Suisse du monde du Cirque, les Gasser et leur, notre, Cirque Starlight.

LE MOT DE PHANEE DE POOL
To be or not to be, je suis comme je suis
Jour après jour, je ne change pas, je vis
Une pression, impression, dépression, régression
Je me marre, je démarre, me sépare, je me barre
Je suis moi, je suis vous, tu es fou, je suis nous Venez à moi ou moi à vous, à bout de bras, les bras au cou
Quand je serai grande, je deviendrai cirqueuse !... À 3 ans, j’avais tracé mon destin lorsque la Famille Gasser plantait son chapiteau bleu étoilé à Tavannes. Il fallait aussi me distinguer de Maman pianiste et créatrice de marionnettes comme des peintures de Papa et sa collectionnite de jazz. Après tout, JE SUIS MOI ! Et j’avais fait de Starlight mon trophée bling-bling pour moucher mes copines dites normales. Car avec des parents artistes animateurs radio, j’étais d’emblée baroque, une sorte d’E.T.
Je suis vierge, je gamberge, sous la terre, je submerge
Manque d‘oxygène, je suis vilaine, même égoïste, la coupe est pleine
Je suis de feu, je suis si peu, mais tellement mieux sans mes cheveux
Je suis rien, je suis bien, je suis maintenant, je suis demain
Mais très vite, je suis retombée sur terre lorsqu’ils m’ont flanqué le costume de Mini Grock pour ouvrir, à 9 ans, un gala dédié au clown au Cirque Starlight, le premier d’une longue série. Allez vas-y, fais ta cirqueuse! Et j’en ai bavé. Dompter ma clarinette en équilibre sur la chaise, jongler à 4 balles, danser la tyrolienne, jouer la pantomime, respecter timing ou mise en scène et surtout, me soumettre à une discipline… militaire. Ô rage, Ô désespoir !
Je suis caillou, je suis joujou, je suis hibou et je suis pou
Je suis décembre, je suis mon ombre, je suis la barque, celle qui sombre
Je suis le phare, je suis têtard, je suis bagarre, je suis poignard
Je suis l‘heure pile, le jour tranquille, je suis débile, j‘en perds le fil
Le Cirque Starlight c’est ma madeleine de Proust et mon premier master à l’université de la vie. L’humain y est au coeur de tout. Du rêve à sa réalisation, de la page blanche aux rires du public. Le monde du cirque, des artistes comme Les Chicky’s ou Fred Roby m’ont tout appris sur moi-même et mon lien avec les gens de lumière ou de l’ombre, côtés cour et jardin. Le cirque reflète notre société mais en éclatant les préjugés et vanités. Aujourd’hui en scène, grâce à la famille du cirque, je me suis construite et retrouvée MOI. Merci Jocelyne et Heinrich!
To be or not to be, je suis comme je suis
Jour après jour, je ne change pas, je vis
Phanee de PoolAuteure, compositrice, chanteuse comédienne Extraits de JE SUIS, album Hologramme – © Escales 2017 To be or not to be, je suis comme je suis
Jour après jour, je ne change pas, je vis
Une pression, impression, dépression, régression
Je me marre, je démarre, me sépare, je me barre
Je suis moi, je suis vous, tu es fou, je suis nous Venez à moi ou moi à vous, à bout de bras, les bras au cou
Quand je serai grande, je deviendrai cirqueuse !... À 3 ans, j’avais tracé mon destin lorsque la Famille Gasser plantait son chapiteau bleu étoilé à Tavannes. Il fallait aussi me distinguer de Maman pianiste et créatrice de marionnettes comme des peintures de Papa et sa collectionnite de jazz. Après tout, JE SUIS MOI ! Et j’avais fait de Starlight mon trophée bling-bling pour moucher mes copines dites normales. Car avec des parents artistes animateurs radio, j’étais d’emblée baroque, une sorte d’E.T.
Je suis vierge, je gamberge, sous la terre, je submerge
Manque d‘oxygène, je suis vilaine, même égoïste, la coupe est pleine
Je suis de feu, je suis si peu, mais tellement mieux sans mes cheveux
Je suis rien, je suis bien, je suis maintenant, je suis demain
Mais très vite, je suis retombée sur terre lorsqu’ils m’ont flanqué le costume de Mini Grock pour ouvrir, à 9 ans, un gala dédié au clown au Cirque Starlight, le premier d’une longue série. Allez vas-y, fais ta cirqueuse! Et j’en ai bavé. Dompter ma clarinette en équilibre sur la chaise, jongler à 4 balles, danser la tyrolienne, jouer la pantomime, respecter timing ou mise en scène et surtout, me soumettre à une discipline… militaire. Ô rage, Ô désespoir !
Je suis caillou, je suis joujou, je suis hibou et je suis pou
Je suis décembre, je suis mon ombre, je suis la barque, celle qui sombre
Je suis le phare, je suis têtard, je suis bagarre, je suis poignard
Je suis l‘heure pile, le jour tranquille, je suis débile, j‘en perds le fil
Le Cirque Starlight c’est ma madeleine de Proust et mon premier master à l’université de la vie. L’humain y est au coeur de tout. Du rêve à sa réalisation, de la page blanche aux rires du public. Le monde du cirque, des artistes comme Les Chicky’s ou Fred Roby m’ont tout appris sur moi-même et mon lien avec les gens de lumière ou de l’ombre, côtés cour et jardin. Le cirque reflète notre société mais en éclatant les préjugés et vanités. Aujourd’hui en scène, grâce à la famille du cirque, je me suis construite et retrouvée MOI. Merci Jocelyne et Heinrich!
To be or not to be, je suis comme je suis
Jour après jour, je ne change pas, je vis
